10 mars 2017
La clause Molière non, la clause Molière-Dante-Cervantès-Goethe oui
Selon les délibérations de quelques conseils régionaux tenus par la droite, les entreprises de travaux publics devraient n'employer que des personnels sachant le français. Or on est loin d'un problème linguistique. Certes, l'Europe a du travail pour progresser dans l'harmonisation des politiques socio-économiques, mais ce genre de mesures, probablement inapplicables et condamnées à être annulées au plan juridique, ne servent ni l'image de la France, ni la cause du plurilinguisme. Nos élites gagneraient plutôt à valoriser notre langue, celle de Molière, et à inciter nos concitoyens à apprendre les langues de nos voisins, meilleur moyen pour que ceux-ci aient envie d'apprendre la nôtre.
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