Bravo à Sébastien De Courtois, directeur de l'Institut Français d'Ankara
« Il ne s’agit pas de maintenir la seule présence héritée de l’histoire, mais au contraire de montrer en quoi la francophonie est porteuse d'avenir"
Sébastien De Courtois, vient d’être nommé directeur de l'Institut Français d'Ankara. Lepetitjournal.com lui a accordé un entretien, dans lequel il se définit comme un « passeur culturel ». Sa mission ne se borne pas à rappeler la culture française héritée de l’histoire mais au contraire à montrer en quoi la francophonie est porteuse d’avenir. Il croit à la voix portée par la francophonie, grâce, entre autre, à l’action des 96 Instituts Français sur les 5 continents. En Turquie des milliers d’élèves suivent des cours de français dans l’une des antennes d’Istanbul, Ankara ou Izmir. Il y a aussi 2 Alliances françaises à Bursa et Adana. Les retombées de ces actions sont attendues aussi bien sur le plan culturel et touristique que sur le plan économique et commercial. L’Institut Français, en plus des manifestations culturelles qu’il programme et des cours s’adressant aux apprenants individuels, œuvre également dans le cadre de partenariats avec des administrations, des associations et des fondations. La France peut ainsi jouer un rôle singulier dans la mondialisation. Sébastien de Courtois profite de cette tribune pour exhorter les universitaires et intellectuels de France à ne pas camper dans une posture de boycott vis-à-vis d’un pays qui a besoin de solidarité, d’amitié et de présence. Belle leçon, Monsieur, à nos élites hexagonales trop souvent étriquées à l’intérieur du boulevard périphérique !
(Merci à Nathalie Ritzmann de lepetitjournal.com)