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  • Faire "Halte au tout-en-anglais". Rappeler aux Français leur devoir de défendre partout la francophonie. Sensibiliser les décideurs européens politiques, économiques, sociaux au plurilinguisme sans céder à la facilité et à la fatalité du tout-en-anglais.
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3 septembre 2018

DO NOT FORGET AUSTRALIA : hommage de Villers-Bretonneux aux soldats australiens de 1918

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Le centenaire de l'amitié franco-australienne vient d’être célébré de façon spectaculaire par le Rotary Club d'Amiens, en la présence de l'Ambassadeur de l'Australie auprès de l'UNESCO, Angus Mackenzie : 700 passionnés d'Histoire ont rendu hommage aux soldats australiens morts pendant la Grande Guerre en formant les mots DO NOT FORGET AUSTRALIA au pied de la Tour du Souvenir. La photo sera la carte postale du centenaire de la bataille de Villers-Bretonneux des 24, 25 et 26 avril 1918, qui a vu les soldats australiens, britanniques et français arrêter l’avance allemande vers l’ouest et préserver la ville d’Amiens.

Villers-Bretonneux est fier de son mémorial, érigé pour honorer les 11000 soldats australiens morts au côté des Français contre l’armée allemande lors de la première guerre mondiale. L’épisode de Villers-Bretonneux près d’Amiens, en avril 1918, fut particulièrement décisif. Il faut rappeler le rôle important des pays du Commonwealth dans cette guerre. Le site du mémorial est susceptible d’être classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La phrase DO NOT FORGET AUSTRALIA  est un bel exemple de respect envers ces hommes qui ont fait sacrifice de leur vie et c’est heureux qu’elle soit formulée dans leur langue, même si certains d’entre eux étaient des aborigènes, comme le montre l’Opéra de Sydney. En effet, la pièce Black Diggers raconte comment, sans emploi et privés de droits, de nombreux Aborigènes n’ont pas hésité à s’enrôler dans l’armée. Là, ils étaient traités à égalité, avec la même solde que les autres. Sur le front, il n’y avait plus de différence. Dans les tombes non plus !

 

 

 

 

 

 

 

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