Après la « dernière » de Trump, Macron-Charlemagne frappe le tout-anglais du principe d’extraterritorialité !
Après la « dernière » de Trump, Macron-Charlemagne a frappé le tout-en-anglais du principe d’extraterritorialité !
Ce qui se prépare à propos du désaccord sur le « nucléaire iranien » atteindra peut-être un niveau qui devrait rappeler aux Français et aux autres ce que le président Mitterand disait en 1995 : le Américains nous font une guerre à mort, sans mort certes, mais à mort quand même.
Au nom du principe d’extraterritorialité, inventé par le roi-lion économique de la planète-jungle, la justice américaine se jette sur toutes ses proies partout dans le monde, dès lors que le dollar, un serveur américain, une puce électronique ou un satellite de télécommunication, lui donne matière à poursuivre. L’exemple de l’amende de 8 milliards infligée à la BNP (du temps d’Obama !) n’est qu’un minuscule exemple de la prédation généralisée orchestrée par la grande puissance « alliée » et « amie ». En bonne hypocrisie puritaine, l’administration américaine invoque toutes sortes de raisons « morales » ou « économiques » pour imposer son droit, ce qui lui permet d’extorquer des sommes stratosphériques à des entreprises européennes. Elle s’apprête à attaquer Sanofi, Airbus, Safran et bien d’autres. L’extra-territorialité du droit américain sera-t-il contré par l’Union Européenne, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron et de son entente avec la chancelière Angela Merkel ? Pourront-ils obtenir une union sacrée des 28 ? compter sur la fiabilité des autorités iraniennes ? être obéis des entreprises européennes, tant celles-ci craignent les États-Unis ? Bref, au-delà du comportement critiquable de leur président, cette nation est guidée par une idéologie qui tend à vassaliser ses alliés et à coloniser le reste du monde.
S’il est pour l’instant difficile de lui résister, rien n’empêche de combattre le tout-en-anglais et c’est tant mieux que Macron-Charlemagne se soit adressé en français aux étudiants allemands d’Aix-la-Chapelle, certains utilisant l’oreillette traductrice, d’autres utilisant leurs oreilles et leurs cours de français. Voilà une Europe fière ! Condamnons l’anglo-américain au nom du principe d’extraterritorialité !