Skolstrejk för klimatet ou comment emmener le monde en bateau
Lors de l’intervention du phénomène Greta Thunberg au siège de l’ONU, Shakespeare a dû relever la tête dans sa tombe en entendant déclamer la jeune suédoise qui semble hypnotiser l’intelligentsia bien-pensante. Campé sur une posture tragique, son accent suédois guttural révèle la nature shakespearienne de la jeune femme. Le grand auteur l’enrôlerait sans conteste. Il lui apprendrait sans aucun doute à réciter par cœur un texte de quatre lignes. Puis, il saurait mettre en valeur le pouvoir d’ensorcellement qu’elle dégage et qui épouse si facilement notre société hystérico-médiatique, tant elle tire ce fluide du puritanisme d’un autre âge, ravivé à la sauce face-book.
Aurons-nous le temps, avant la fin du monde, de savoir ce que deviendra la petite élève avec son ardoise aux trois mots délicieux : Skolstrejk för klimatet , dans cette belle langue issue du vieux norrois qui place l’article défini à la fin du nom, d’où ce t à la fin de klima ?
Dans l’immédiat, il lui reste à savoir, après son voyage aller en "drakkar", comment rentrer en Europe. D’aucuns lui suggèreront l’avion, afin d’obtenir un bilan carbone inférieur à celui de son voyage aller sur le Malizia II. En effet les deux marins qui ont accompagné Greta Tunberg doivent rentrer en avion et les deux qui vont ramener le voilier devront aussi prendre l’avion…alors ??? Juste pour sourire, le perfide quotidien allemand die Welt a osé calculer que si elle y était allée par air, cela aurait été finalement moins polluant !!!
Du coup, la sagesse lui commandera de rester outre atlantique. Elle pourra se faire embaucher par le cabinet Hausfeld et s’asseoir le vendredi devant la Maison Blanche avec son ardoise traduite en anglo-américain jusqu’à…