La France ultra-marine fait réussir les femmes ingénieurs
La langue française plus que jamais tournée vers l’avenir : L’UNESCO et sa partenaire L’Oréal viennent de récompenser à Paris six jeunes chercheuses pour leurs travaux en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.
À l’heure où les jeunes filles n’ont pas encore statistiquement rattrapé les garçons dans les filières scientifiques, il est important de souligner les travaux de ces lauréates et de demander aux médias de les valoriser, plutôt que de faire la course avec les réseaux pseudo-sociaux sur un fond médiocre d’hystérie collective.
Ainsi ces jeunes chercheuses contribuent-elles à faire progresser l’humanité dans les domaines de la santé et de la biodiversité. Leurs travaux portent sur :
- La transmission virale par les moustiques (Lyza Hery, Guadeloupe)
- L’amélioration de l’imagerie médicale pour mieux traiter les AVC (Aude Pavilla, Martinique)
- La résistance des bactéries aux antibiotiques (Noellie Gay, Réunion))
- Les bactéries de l’huître perlière pour prévenir le blanchissement des coraux (Caroline Dubé, Polynésie française)
- Les habitats de reproduction des baleines à bosse, en danger d’extinction (Solène Derville, Nouvelle-Calédonie)
- La maîtrise du cerf rusa espèce invasive du fenua (territoire) (Émilie Berlioz, Nouvelle-Calédonie)
En valorisant ces travaux et leurs auteurs, on ne peut que susciter d’autres vocations. Bravo Mesdames et merci à France-info d’avoir traité le sujet.