Les chaînes de radio et télévision françaises publiques et privées préfèreront-elles médiatiser ce sommet plutôt que de créer une hystérique attente du remaniement ministériel ? La Belgique est bien restée un an et demi sans gouvernement, on peut bien attendre 15 jours un nouveau ministre de l’intérieur, d’autant que ses opposants politiques disent que le démissionnaire n’a rien fait pendant 16 mois !

Le sommet de la Francophonie en Arménie mérite une couverture en profondeur.

Plus nombreux qu'il n'y paraît sont ceux qui croient en l'importance de promouvoir notre langue et de tout faire pour freiner la tendance hégémonique, plus ou moins consciemment consentie, de l'anglo-américain. Il y a des raisons culturelles et politiques, donc sociales et économiques pour relever ces défis. L’histoire et l’actualité devrait nous en convaincre. Il y a donc intérêt et urgence que chacun d'entre nous, à commencer par les élites politiques, économiques, culturelles et sportives, non seulement défende la langue française là où elle se parle couramment, mais la fasse apprendre en « langue étrangère » dans tous les pays du monde. La demande existe dans tous les continents et les missions françaises et francophones n’arrivent pas à satisfaire toutes les demandes.

Le président  Macron a déjà exprimé, parfois brillamment, qu’il était conscient des enjeux et que cela le touchait. C’est du reste en prêtant serment sur la Constitution qu’il s’engage à défendre les intérêts du pays, en particulier sa langue. Il lui reste à convaincre ses compatriotes, qui ne regardent pas assez ce que font les Francophones du monde entier !